Il fait bon vivre à Dresde, ville artistique riche d’une architecture d’une beauté exceptionnelle.

 

Avant la guerre, la population de Dresde n’excède pas 630 000 habitants. Cette ville n’a aucun intérêt stratégique, si bien que les réfugiés y affluent. On y installe les colonies d’enfants évacués et les prisonniers de guerre . En ce début d’année 1945 la ville compte maintenant 1 500 000 personnes. La guerre semble loin si ce n’est de temps en temps au loin le passage de forteresses volantes, mais… rien à craindre, la ville n’a aucune industrie militaire.

 

Et pourtant… janvier 1945, les alliés décident de redonner vie à un plan de 1944 baptisé « coup de tonnerre » qui vise à accélérer la victoire en soumettant Berlin à des bombardements d’une ampleur sans précédent. Ce plan serait alors plus efficace s’il prenait une ville jusque là relativement épargnée. Le sort de Dresde en est jeté.

Les 13 et 14 février 1945 en deux jours la  »Florence de l’Elbe » voit s’abattre sur elle un déluge de bombes sans précédent.

Le 13 au soir, la ville reçoit 650 000 bombes incendiaires et des centaines de bombes explosives, soit un total de 3000 tonnes de bombes.

Le lendemain, alors que la ville est en proie au plus formidable incendie que la guerre ait connu, 450 forteresses volantes quittent les côtes anglaises pour porter le coup de grâce à la ville.

Les convois de civils qui essaient de quitter la ville en flammes sont pris à partie par des chasseurs Mustang qui mitraillent à basse altitude. La ville n’est plus qu’un amas de ruines fumantes.

Par endroits la température a atteint 1000°.

Alors que beaucoup estiment le nombre de victimes à environ 40 000, un rapport de la police de Dresde indique 202 000 cadavres dénombrés, mais a estimé à 250 000 le nombre total de victimes (rapport joint en annexe de l’édition de 1987 de l’ouvrage de D. Irving).

Les alliés plaident en défense décrivant Dresde comme une grande ville industrielle et dont le bombardement aurait répondu à une demande des Soviétiques. Les correspondants de presse des pays neutres ont pourtant certifié que Dresde n’a jamais été un centre industriel.

Certes il y avait un trafic ferroviaire important, mais la destruction des voies ferrées valait-elle la peine que l’on massacre autant de civils ? La destruction de Dresde, tout comme celle de tant d’autres villes, pose question sur les méthodes de bombardement des alliés.

Rappelons que ces deux jours de bombardements ont fait bien plus de morts que l’explosion atomique d’Hiroshima.

Sources : Les mensonges de la seconde guerre mondiale (P. Faverjon)

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