Sélectionner une page

1944 : 15 Août, que s’est-il passé cette semaine là  en France ?

 

15 Août :

  • 6 maquisards exécutés et 7 autres brûlés au maquis de Longeville à Villedieu sur Indre.
  • 8 résistants fusillés (dont 1 femme) par la gestapo à la Villa Montfleury à Cannes.
  • 4 maquisards exécutés puis pendus à Savignac de Duras (Lot et Garonne).
  • 1 FFI, Roger TEILLET pendu à Blasimon en Gironde.
  • 21 résistants fusillés (dont 3 femmes) et 2 « collabos » à Nice (les fusillés de l’Ariane).
  •                                                                                 Les plaques mémoire des fusillés

 

16 Août :

  • 35 jeunes FFI et FTP de 17 à 2 ans abattus par les SS près de la Grande Cascade du Bois de Boulogne, victimes d’un guet-apens.
  • Bonneville (Somme) Guy LACROIX (19 ans) tire sur un soldat allemand, le rate. Il est arrêté, torturé et supplicié toute la nuit, il craque et livre les noms de 6 de ses camarades. Ces derniers sont pris, fusillés dans un trou de bombe puis transportés, 2 jours plus tard, dans le bois d’Acheux en Amiénois (Somme). Les corps ne seront découverts que le 13 Septembre. Croix de Guerre 39/45 décernée à la commune.
  • 1 jeune maquisard René COSSON et un fermier sont fusillés au lieu-dit « les Feuillards » à Saint-Flovier (Indre).

 

17 Août :

  • 30 fusillés à Sainte Radegonde (Aveyron)
  • Le dernier train pour Buchenwald.
  • PETAIN est arrêté par les Allemands.

 

18 Août :

  • Pierre LAVAL arrêté par les Allemands à Belfort.
  • 7 personnes d’une même famille exécutées à Saint-Michel de Livet (Calvados) par les S.S
  • 12 habitants fusillés et 30 maisons brûlées à Nerondes (Cher).
  •                                                                               Les maisons incendiées de Nerondes

 

19 Août :

  • Les frères MATHIEU fusillés et leur hameau d’Asserans près de Farges (Ain) incendié.
  • Début de l’insurrection à Paris aidée par la 2 éme DB (Gal Leclerc) envoyée par le Général de Gaulle.

 

20 Août :

  • PETAIN et LAVAL seront transférés à Simgaringen1 le 7 Septembre.
  • 120 détenus , dont 72 juifs, de la prison de Montluc (3 éme arrdt de Lyon) sont fusillés au Fort (1894) de la Cote-Lorette à Saint-Génies-Laval par la SIPO/SD et milice. Ce sera « le charnier de Bron ».
  • 21 otages fusillés le soir au lieu-dit « les 4 routes à Saint-Astier », parmi eux l’abbé PETITHOMME-LAFAYE, 3 habitants du village voisin subiront le même sort. 10 résistants tués au combat. Croix de Guerre 39/45 pour ce village.
  • 3 maquisards d’Epernon : Gaëtan BAILLY 24 ans, André TARNIER et Gérard VIOU, 19 ans, sont arrêtés et fusillés.
  • 4 FFI tués, dont Alain de FALGUIERES, de Fronton, conducteur d’un camion et mort carbonisé à son volant. Puis 16 civils sortis d’un café sont exécutés2. Ajouter à cela qu’une fusillade tuera André MAROT (10 ans) et Mme Anne CLADET, plus 8 blessés à Villaudric (Haute Garonne).
  •                                      Le café d’où ont été sortis les habitants

  • 3 otages membres de la Croix Rouge (Albert BERTREND, Aimé PAPILLAULT et Jean POULIN sont exécutés à Ligueil (Indre et Loire)
  • 11 à 20 personnes exécutées (dont 1 femme) par les nazis, au Fort de Romainville à « Les Lilas »  (Seine- Saint Denis).
  • 2 exécutions à Chomelix (Haute Loire) : Lucien CORNEN et Capitaine SEIGLE3 chef du maquis de Rougeac.

 

21 Août :

  • 109 Juifs massacrés à Bron (69).
  • 8 fusillés et 9 déportés, 50 maisons brûlées à Comblanchien (Côte d’Or).
  • 10 habitants de Rimont (Ariège) et 1 instituteur, Jean ALIO, en vacances exécutés, le village incendié (152 maisons sur 169 détruites dont école et mairie), suite à l’attaque par 31 maquisards dune troupe allemande de 2000 hommes.
  •    Monument mémoire aux  habitants exécutés.

  • 4 résistants lotois fusillés à Fronton (Haute Garonne).

 

 

Notes :

     1°) au Sud de l’Allemagne le château abritera le gouvernement provisoire de Vichy jusqu’en Avril 1945. Une centaine de personnes y sera logée, dedans ou dans les environs (dont Louis-Ferdinand DESTOUCHES plus connu sous le nom de CELINE, médecin/écrivain).

      2°) il y aura 2 survivants : Aristide ESCOFFRE cantonnier de 69ans et Émile VALETTE agriculteur de 45 ans qui auront simulé la mort au moment propice.

      3°) Sa véritable identité, reste un mystère. Des recherches continuent. Il commandait le maquis de Rougeac, composé en partie de Russes (200 environ) prisonniers, de la Wehrmacht enrôlés de force et déserteurs ensuite.

 

Sources :  divers sites internet, archives départementales.

 

 

 

Aller au contenu principal