80 ème Anniversaire du maquis de Saint-Lys
Ce samedi 16 juin 2024, la FNAPOG Occitanie a participé à cet événement.
Dépôt d’une gerbe à la stèle dédiée à ce maquis mais située sur la commune de Bonrepos sur Aussonnelle (mon ex-village). S’en suivirent les dépôts de gerbe par les maires des 3 communes concernées Saint-Lys, Saiguède et Bonrepos.
Après les discours du maire de Bonrepos et de Mr Micoud, petit-fils d’un résistant fusillé, les enfants des écoles de Bonrepos et Saiguède entamèrent le chant des partisans
La fanfare de « l’Entente Saint-Lysienne » participait comme à l’accoutumée à cet hommage.
Notre drapeau était porté par Mr Maurette du souvenir Français de Blagnac, qui en garda la possession ensuite. Car la FNAPOG Occitanie ira, le 25 juin matin, au lycée « Le Ferradou » de Blagnac signer une convention pour transférer notre drapeau au musée de cet établissement. Ce drapeau sortira 2 fois par an, porté par un élève, à l’occasion de diverses manifestations.
Ce jour participèrent également des voitures militaires de l’époque, conduites par des équipages dans la tenue adéquate.
Ce maquis dit de Saint-Lys, basé à la ferme château de Gagen appartenant à Mr Grisoul de Bonrepos sur Aussonnelle, était composé de résistants venus de Toulouse. Il était la base de départ de sabotages, et de relais notamment pour le groupe Morhange.
Le 12 juin 1944 dans la soirée le 3ème bataillon du régiment « Das Reich » venant de l’Isle Jourdain et se dirigeant vers sa base de repli de Venerque, croisa inopinément un véhicule des résistants. La surprise passée, les troupes allemandes fortes de 600 hommes ouvrirent le feu et poursuivirent les résistants, au nombre de 115 répartis autour du château.
. Destruction de ce dernier, exécution de nombreuses victimes : 9 maquisards abattus (dont Mr Eugène LOZES le père d’un de nos adhérents Henri décédé il y a 3 ans) ainsi que 12 civils occupés aux travaux des champs ou dans leur ferme.
Les troupes allemandes repartirent laissant aux alentours de ce village, un spectacle de désolation., pour un combat, qui commencé vers 19 h se termina à 23 h
Cela n’empêcha point le parachutage d’armes la nuit suivante dans un lieu proche.
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