Florence NIGHTINGALE

                                                                                                1820-1910

                                                                         L’infirmière qui a révolutionné les hôpitaux

Pendant la pandémie, la France a célébré par des applaudissements chaque soir à 20 heures, le travail remarquable des personnels infirmiers mobilisés dans les hôpitaux.

Nombreux sont dans le public, ceux qui ne savent pas ou ne savent plus, que depuis 1965 une « journée internationale des infirmières » est célébrée dans le monde entier, le 12 mai.

Cette journée est, pour ces professionnels de santé, l’occasion d’affirmer les valeurs attachées à la profession pour l’amélioration des conditions de travail de ces personnels de l’art infirmier

Cette date du 12 mai est celle du jour de la naissance, en 1820, de Florence NIGHTINGALE, une Infirmière pionnière qui a été et doit être pour chaque professionnelle, un exemple et une référence en soins infirmiers.

Née à Florence en Italie et morte en Angleterre le 13 aout 1910 cette infirmière britannique pionnière est de son vivant une véritable légende. Dévouée, elle était attentive à la souffrance, mais aussi aux conditions sanitaires des environnement d’accueil.

Dès l’âge de 16 ans, elle a « la vocation » de servir ses semblables et désir devenir infirmière. A cette époque et dans son milieu la femme ne travaille pas. La fonction de soignante est très dévalorisée et occupée par des femmes socialement considérées comme de bas étages. Ses parents refusent de la voir se diriger vers ce métier.

Parlant plusieurs langues dont le Français, l’Allemand, l’Italien…et des langues mortes, elle s’engage pour améliorer la condition des soldats blessés pendant la guerre de Crimée.

Les mesures d’hygiène qu’elle met en place font passer la mortalité de 40 à 2 % dans les établissements de soins. Elle est soutenue par de nombreux médecins dans plusieurs pays.

Plus tard, elle va développer les soins infirmiers et créer des écoles dans lesquelles, elle applique ses méthodes statistiques, avec l’objectif d’influencer les politiques et les pratiques.

En plus de ses travaux liés à la médecine et aux mathématiques, elle milite dans les mouvements féministes du royaume uni pour que les femmes deviennent capables de se « débrouiller » seules.

La profession d’infirmière dévouée, attentive à la douleur, à la souffrance et aux plus défavorisés a longtemps été considérée comme un appel de DIEU pour servir… !!! et elle est majoritairement pratiquée par des religieuses.

De nos jours, la profession d’infirmière est encore admise comme une « vocation », comparable à celle du soldat par certains, ainsi que par les professionnels de santé militaire.

Dans les hôpitaux publics, et autres établissements de soins, « la vocation » n’est plus reconnue.

Cette notion, qui a longtemps défini les motifs d’entrée dans cette profession, est rejetée par les militants de nombreuses organisations au motif qu’elle favoriserait l’exploitation des personnels et n’a pas sa place dans un pays laïque… !!

Pour ces actions reconnues internationalement Florence NIGHTINGALE a reçu entre autres, la Royal Red Cross, l’Ordre du Mérite

Une médaille à son nom est décernée par le comité de la Croix Rouge a ceux qui se sont distingués par leur dévouement.

Divers lieux et écoles professionnelles ainsi que des promotions d’école portent son nom.

« L’art infirmier ou l’art de soigner a été décrit de différentes façons dans les cultures populaires, les définitions et les pratiques ont beaucoup évolué au fil du temps »

Anne CHALONS

Officier de la Légion d’Honneur

Présidente Nationale

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