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Mise à jour : 11/02/2022

Pour évoquer les enjeux liés au Mémorial de la prison de Montluc, Madame Geneviève Darrieussecq s’est entretenue mercredi 9 février avec monsieur Serge Klarsfeld, président de l’association des Fils et filles des déportés juifs de France.  Le lendemain, jeudi 10 février 2022, elle a rencontré une délégation de représentants associatifs.

La prison de Montluc a fermé ses portes en 2009. Elle est depuis devenue un Haut lieu de la mémoire nationale qui fait l’objet de plusieurs débats entre l’ONACVG, opérateur du ministère des Armées, et les associations présentes. Les discussions ont pour objet un projet d’évolution mené par l’ONACVG qui a vocation à rendre les lieux plus accessibles aux publics scolaires, afin de faciliter la transmission mémorielle autour de la prison, et ce notamment via la création d’espaces pédagogiques.

Le projet présenté inquiétait les associations rencontrées ce jeudi.

La ministre a souhaité les entendre. Après de nombreux échanges, elle a affirmé que le mémorial de Montluc est et restera le mémorial de la Résistance et de la déportation pendant la seconde guerre mondiale. Cet objectif n’a jamais été remis en cause.

Cette histoire majeure de Lyon et de sa région est au cœur de Montluc.

La ministre a renouvelé l’importance pour l’Etat de ce mémorial, dans lequel seront investis, dans les années à venir, 8 millions d’euros. Ces investissements massifs s’accompagnent de moyens humains, puisque sept emplois à temps plein ont été mis à disposition par l’ONACVG pour assurer la qualité de l’accueil du public sur le site, dont la moitié sont des scolaires.

L’objectif de cette transformation doit être :

  • De créer une muséographie qui serve à la transmission de la mémoire de cette période, tout en évoquant la totalité de l’histoire de ces lieux, qui traverse le XXème siècle.
  • L’installation de dispositifs pédagogiques complémentaires à la visite. Sans ces derniers, l’efficacité de la transmission mémorielle à destination des scolaires s’en trouverait fortement diminuée. La ministre a proposé que ces espaces pédagogiques soit immergés dans une salle consacrée aux enfants d’Izieu, dont l’histoire tragique est particulièrement marquante.

Il a donc été décidé au cours de cette réunion que le conseil scientifique du mémorial poursuivrait son travail et se réunirait pour proposer un projet abouti avant les commémorations de la libération de Montluc.

La ministre a également demandé que soit mise en œuvre une étude prospective sur les possibilités d’aménagement de l’aile des femmes et de la maison des officiers, aujourd’hui laissés à l’abandon, afin de préparer la suite de la réhabilitation de ce Haut-Lieu de la mémoire nationale.

Le site de Montluc est un lieu unique en France, sous la responsabilité de l’Etat, qui mettra tout en œuvre pour qu’il assure au mieux son rôle de transmission mémorielle.

 

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