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C’est François Faber, venu se faire tuer sur les collines de l’Artois, le 9 Mai 1915 à Carency, entre Lorette et le mont Saint Eloi. L’histoire de ce solide luxembourgeois (par son père), qui hissait ses 91 kgs en haut des cols, se confond avec son pays d’adoption lorsque le premier conflit mondial éclate à la fin du tour 1914 qu’il achève à la 9ème place. Cinq jours après la déclaration de la guerre, le géant de Colombes, installé dans la banlieue parisienne, tient les propos suivants : « La France a fait ma fortune, il est normal que je la défende » à sa femme : « tout t’appartient au cas où… »Il s’engage dans la légion étrangère la 22 Août 2014 et après avoir fait ses classes à Bayonne, il est envoyé au front dans le 2ème régiment de marche du 1er régiment étranger où le caporal Faber est mêlé à la première bataille de l’Artois au printemps de l’année suivante. Objectif, la côte 140, qu’on appelle aussi celle des « ouvrages blancs » où il est tué d’une balle en allant porter secours à un camarade. Quelques jours avant l’assaut, il avait appris la naissance de sa fille Raymonde.
Certainement la plus jeune orpheline de guerre mais peut-être pas une des premières pupilles de la nation car le corps de son père n’a jamais été retrouvé et il a été officiellement déclaré mort par le tribunal de la Seine le 10 Mai 1918?
 
A Notre Dame de Lorette (Pas de Calais) l’hommage dans la chapelle, sur l’anneau de la Mémoire où 600 000 noms y sont inscrits et la cérémonie au Monument aux Morts de sa commune natale le 9 Mai 2015 en présence des autorités locales, de l’ambassadeur du Luxembourg, des anciens combattants de la Légion étrangère, de clubs cyclistes…..
 
Merci à  Serge Clay pour cet article
 

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