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Découverte d’un squelette de poilu dans un

carton posé devant Douaumont

Les restes d’un soldat de 14-18 ont été retrouvés avec la plaque militaire d’un poilu tué dans la Marne en 1916.

Un carton contenant le squelette d’un poilu a été retrouvé, la semaine dernière, devant l’ossuaire de Douaumont dans la Meuse. Ce carton contenait également une plaque militaire, celle du soldat Léon Eugène Mérat, né dans la Marne en 1891. 

Les restes de ce poilu sont-ils ceux de Léon Eugène Mérat ? Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Verdun pour tenter de retrouver la ou les personnes qui ont déposé les restes. Des recherches sont également en cours pour identifier le soldat. 

« On peut le savoir à condition de retrouver sa descendance, chez qui on fera des prélèvements ADN de manière à établir une correspondance », a déclaré Julien Fargettas, président de l’Office national des anciens combattants (ONAC) dans la Marne, à France Bleu.

Les restes de 80.000 soldats encore sous Verdun

D’après le Mémorial de Verdun, les restes de 80.000 soldats de la Première Guerre mondiale seraient encore enfouis dans le sol de la forêt de Verdun. La base de données Mémoires des hommes indique la date et le lieu de décès de Léon Eugène Mérat : en 1916 à Chattancourt, à quelques kilomètres au nord-ouest de Verdun.  

« Le soldat Mérat est né à Châtillon-sur-Marne en 1891. Son nom figure sur le monument aux morts d’Epernay, on sait qu’il était marié, et maintenant il faut qu’on cherche si ce soldat a eu des enfants, si ses enfants ont été pupilles de la Nation, si la famille subsiste aujourd’hui… », explique Julien Farjettas. 

Cette « livraison anonyme » ne facilite pas les recherches. « C’est plus compliqué oui, d’où l’intérêt de laisser les restes dans leur environnement d’origine ! Car on peut avoir des corps enchevêtrés, mélangés… », souligne Julien Fargettas. Avec cette découverte dans un carton − puisqu’on ne sait pas où il a été trouvé et ce qu’il y avait autour −, il se peut que les restes correspondent à un autre soldat. »

L’Obs

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