La Reconnaissance, la Réparation ou Création de Parias
Un fuitage des futures réformes relatées et commentées dans les médias concernerait les retraités.
A la F.N.A.P.O.G. nous sommes très attentifs puisque la décision qui sera prise, concerne les pupilles de la nation et orphelins de guerre de 14/18- 39/45- Indochine -Algérie.
Peu sont ceux, qui vous diront regretter des mesures considérées par tous comme indispensables.
MAIS…, car il y a pour nous un grand « MAIS » :
Que ferez-vous de plus, Monsieur Macron, pour ces enfants, dont l’état est le tuteur, par décision de justice et pour lesquels, comme vous nous l’avez dit, « la France est redevable ».
Que ferez-vous, pour reconnaître le sacrifice consenti à la France par nos pères, et le réparer ?
OUI, Monsieur le président, le pays vous le savez, nous est redevable pour plusieurs raisons :
- La première, la France nous a pris notre soutien, qu’elle a appelé, mobilisé, envoyé se faire tuer.
- La deuxième, orphelins, nous n’avons pas eu une scolarité suivie et, pas pu avoir un « vrai métier ».
- La troisième, enfants, nous avons été soutiens de famille, et avons dû travailler très tôt, avant 14 ans.
- La quatrième, adultes, avons eu des activités très fractionnées, une accumulation de petits métiers.
- La cinquième, retraités, nous avons cotisé à plusieurs caisses et avons eu des abattements pénalisants.
Pour toutes ces raisons, les pupilles de la nation orphelins qui ont toute leur vie été meurtris par le sacrifice suprême de leur père méritent d’avoir en plus du droit commun réparation et reconnaissance de la nation.
Dans le cas présent, Monsieur le président de la République nous attendons de vous, l’évaluation immédiate du nombre d’orphelins encore en vie (ils sont âgés de 70 ans et plus.) et, si cela n’a pas été fait, la prise en compte de ce droit en complément des mesures que vous prendrez.
Il est temps, sous votre gouvernance, qu’un acte de justice soit pris, pour que des «oubliés»… ne deviennent pas en même temps « des Parias » dans une République à tout jamais déshonorée.
Anne CHALONS
Officier de la Légion d’Honneur
Présidente Nationale
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