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Région de Forbach  Républicain Lorrain

SPICHEREN Histoire

Le 6 août 1870 : Frossard ordonne la retraite

 

Poste commandement Laveaucoupet se situait au carrefour de /’actuelle rue du 6-Août avec la rue des Hauteurs.  Photo DRL

À l’occasion de la commémoration des 150 ans de la guerre de 1870, Le Républicain lorrain propose une série d’articles consacrée à la bataille de Spicheren, du 2 au 6 août, en lien avec la Société pour la promotion de l’identité culturelle et historique.

Suite de la rubrique consacrée à la commémoration de la Bataille de Spicheren de 1870. Le 6 août 1870 à 4 h du matin, le général Frossard reçoit un télégramme :« Tenez-vous prêts contre une attaque sérieuse qui pourrait avoir lieu aujourd’hui même».

Des dispositions sont prises pour la défense des positions du 2e corps. Vers 11 h 30, l’avant-garde de la 14e division d’infanterie prussienne arrive sur les hauteurs au sud de Sarrebruck. L’artillerie française du Rother-Berg ouvre aussitôt le feu. Mais l’artillerie prussienne vient prendre position et écrase par son feu précis et meurtrier l’artillerie et les lignes françaises. L’attaque de l’infanterie de la 14e division prussienne, dirigée en partie vers les hauteurs, par les forêts et en partie vers Stiring par le petit bois, (Stiringer-Waldstück), suivie par l’attaque frontale de l’éperon, échoue. Le général de François est tué en voulant déboucher sur le plateau du Rother-Berg.

Dans la vallée, les Prussiens réussissent à traverser le petit bois, mais sont également arrêtés devant l’usine de Stiring.

  • 4 077 Français tués, blessés ou disparus

 Les Français repoussent tous les attaquants, mais ne profitent pas de leur supériorité du moment pour remporter la victoire sur la 14e division prussienne. Après 16 h, d’importants renforts prussiens entrent en ligne.

Malgré une défense héroïque, les Français perdent du terrain sur le plateau et dans la vallée. Une nouvelle ligne de défense au nord de Spicheren, empêche l’ennemi de dépasser la lisière des forêts. Vu l’ampleur de l’attaque, le général Frossard demande en vain des renforts au maréchal Bazaine dont les divisons sont à moins de vingt kilomètres.

L’attaque de l’avant-garde de la 13e division prussienne venant de Vôlklingen par la vallée de la Rosselle et la route de Sarrelouis, incite le général Frossard à ordonner la retraite du 2e corps vers Sarreguemines puis Puttelange, où les troupes arrivent dans la matinée du 7 août.

Les Français perdent 4 077 hommes, tués, blessés ou disparus ; les Prussiens en dénombrent 4 869.

                                     

Assaut de la colline par les Prussiens. Photo DR                                         Mort du général français Von François Photo DRL

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