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Transmettre, faire vivre le souvenir de ces valeureux combattants qui ont participé à la capitulation de l’ennemi, à qui nous devons notre Liberté.

Liberté, Egalité , Fraternité, ce groupe de résistants l’a décliné dés 1943.

 Grâce à l’entente parfaite entre le monde Associatif, les Elus et le monde enseignant plus de 160 lycéens et collégiens accompagnés de leurs professeurs ont découvert ce qu’était la Résistance, le courage, la passion de vouloir une France Libre, mais aussi les doutes, les peurs, la souffrance et la mort !

Dans un petit village du Doubs,  ils étaient une poignée de jeunes hommes, voire d’adolescents. Ils écoutaient les nouvelles sur le poste de TSF de leur institutrice, ils ont entendu l’appel du Général de Gaulle. Galvanisés par cette voix venue de Londres, par la découverte d’un dépôt d’armes abandonnées, ils ont fait barrage à l’ennemi en fabriquant des explosifs, détruisant des voies de chemin de fer, des écluses, ralentissant ainsi le ravitaillement des troupes allemandes.

Les Pères étaient au front pour beaucoup, ils voulaient prendre leur part dans ce combat, ils ont été maquisards avant de savoir que dans la France les maquis s’organisaient, ils avaient la fougue de leur jeunesse, 15 et 16 ans pour deux d’entre eux.

 Une organisation plus structurée se met en place, on leur attribue le nom de groupe Guy Mocquet, puis une nuit funeste, le destin les rattrape. Un camarade est abattu, quelques uns pourront fuir et trouver refuge dans des fermes du Haut Doubs.

Pour 16 d’entre eux, ce sera torture, jugement sommaire après 87 jours de prison, puis peloton d’exécution. Ils étaient 16, fusillés le 26 septembre 1943, refusant le bandeau, face à leurs bourreaux les regardant droit dans les yeux murmurant le chant des partisans !

Deux heures auparavant, un petit crayon et une feuille de papier dans leurs mains tremblantes, ils ont écrit à leurs familles. C’est ce patrimoine mémoriel que nous avons transmis à ces jeunes élèves médusés , respectueux et émus qui méconnaissaient ces actes héroïques , si près de chez eux !!!

Monsieur le Sous Préfet de Pontarlier, Monsieur le Maire de MORTEAU, Adjoints et Elus nous ont fait l’honneur d’assister à une séance en soirée, parmi des citoyens de leur ville et villages, avec pour introduction un message délivré par Madame GENEVARD Députée Vice Présidente de l’Assemblée Nationale, retenue par ses obligations.

Nous apprécions l’hommage rendu à ces vaillants maquisards, l’honneur fait à nos Associations FNAPOG, Amicale à la Mémoire du groupe Guy Mocquet, Souvenir Français de par leur présence et leur encouragement à poursuivre notre action. Nous leur disons MERCI.

Christiane Dormois

Vice Présidente Nationale, Présidente FNAPOG DOUBS

 

 

Message de soutien de madame Genevard

Monsieur le Sous-Préfet de Pontarlier,

Monsieur le Maire de Morteau,

Monsieur le Président de la CCVM,

Madame la Présidente,

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord je vous prie d’excuser mon absence pour cette soirée de projection du documentaire « Ami, entends-tu ». J’ai demandé à mon collègue mortuacien, Pierre Vaufrey, adjoint à Monsieur le Maire de vous lire ce message de ma part.

Je tiens à remercier très sincèrement Madame Dormois et Monsieur Ligier pour leurs initiatives dans le Haut-Doubs. 

L’importance du souvenir des sacrifices consentis par des générations anciennes pour défendre le territoire et les valeurs de la France est une priorité qui transcende les clivages politiques.

Ce devoir est d’autant plus impératif que notre pays connaît actuellement une montée très inquiétante de l’antisémitisme que nous devons combattre fermement.

Aujourd’hui des élèves ont assisté à la diffusion de ce documentaire. Le message de ce film leur permettra d’abord de comprendre mais aussi et surtout d’être vigilants dans leur vie quotidienne pour refuser tout message de haine et de repli sur soi.

Nous ne pouvons accepter, qu’aujourd’hui encore, que certains groupuscules agissent contre une partie de la population. L’Histoire parle d’elle-même, l’Histoire nous l’enseigne. Nous nous devons ne jamais oublier.

L’histoire de votre oncle, Monsieur Ligier, Résistant dans le groupe de Guy Mocquet, alors qu’il n’avait que 17 ans ne peut pas laisser indifférent notre jeunesse.  

Nous devons rendre hommage à ceux auxquels l’engrenage de folie ne laissa pas d’autre choix que de prendre les armes pour défendre les plus belles valeurs humaines.                                                 

Je tiens aussi a souligner votre engagement, Madame Dormois, en faveur des pupilles et de la nation des orphelins de guerre et qui est, sans doute, animé par votre propre histoire liée au décès de votre père tué en 1944. Je soutiens régulièrement les actions bien légitimes de votre association à l’Assemblée nationale comme récemment avec la demande de création du Fonds de Solidarité du Tigre.

Nous célébrerons dans deux joursla capitulation de l’Allemagne nazie. Le 8 mai 1945, l’Europe retrouve la Paix après une guerre qui laisse notre continent très affaibli. Le monde entier découvre la réalité d’un régime qui avait programmé l’extermination de tout un Peuple.
La France et l’Europe vont alors devoir se reconstruire avec la conscience que l’impensable a été commis.

Nous sommes les héritiers de cet immense effort de reconstruction physique, économique et moral.

Un héritage d’une génération qui a connu l’horreur et qui a voulu nous l’épargner pour toujours.

 

Annie Genevard

Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale

Députée du Doubs

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