D. Aristide

 

Né le  11 septembre 1895 à Buzet-sur-Baïse (47)

Fils de D. Pierre, pâtissier et de  L. Anne Lucie, lisseuse

Résidence en 1911 bd de la République

Profession : pâtissier (LM)

 

Classe 1915

Bureau de recrutement de Marmande sous le matricule 635.

Unité : 16e Bataillon de Chasseurs à Pied

Matricule au corps : 6294

Grade : 2e classe

Fonction : ?

 

Tué à l’ennemi à Auberive  (Marne) selon la fiche Mémoire des Hommes et St Souplet (Marne) selon l’acte de décès, le 25 septembre 1915.

NB : St Souplet-sur-Py est situé à 5 km d’Auberive.

 

Décès déclaré par jugement du tribunal de Nérac (47) le 19 mai 1921.

 

Le décès a été transcrit sur les registres de décès de 1921 de Buzet-sur-Baïse le 28 mai 1921 sous le numéro 9.

 

Le Journal des unités  du 16e BCP, J.M.O.  • 6 septembre 1915-31 décembre 1916 • 26 N 821/14  relate page 6 les combats du samedi 25 septembre qui débutent à 9 h 15.

Page 7, est donné un bilan quantitatif du 25 au 30 septembre des gradés et chasseurs blessés (133) ou disparus (685) ; il faut aller en fin de JMO où l’on trouve la liste nominative : sur la  première ligne de la page 76, le nom de D. Aristide est porté dans la liste des 685 disparus.

 

NB : Sur la fiche du corps, il appartient au  16e Bataillon de Chasseurs à Pied, alors que sur la plaque du cimetière, il aurait été au 27e Chasseurs à Pied.

Il appartenait bien au 16e BCP selon le JMO (voir ci-dessus) et sur la plaque de sa tombe à la nécropole  de « La ferme de Suippes »,

 

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Buzet.

 

Livret matricule : Il est incorporé au 7e RI en décembre 1914 et passe au 16e BCP le 16 juillet 1915.

 

 

  1. Aristide est inhumé dans la nécropole nationale « La Ferme de Suippes » (Marne), dans le carré 1914-1918, tombe individuelle.

 

Historique du 16e BCP (résumé) Page 11, Champagne (septembre 1915, février 1916) http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335399g

« …On commence à parler d’une grande offensive en Champagne ; pendant un mois, le bataillon prépare, par des travaux de nuit, ses parallèles de départ à l’est d’Auberive

Le 25 septembre à 9 heures 15, le 16e se lance à l’attaque des lignes ennemies ; malheureusement, les brèches dans les fils de fer étaient insuffisantes et tout le bataillon ne put se jeter dans un seul élan sur les premières lignes ennemies.

Les allemands ont eu le temps de se ressaisir et de mettre en action  fusils et mitrailleuses pour interdire les brèches et prendre à revers ceux qui ont réussi à passer. Les chasseurs font tête de tous les côté, ils luttent avec rage autour de leur Commandant mais l’ennemi est en ombre supérieur et ceux qui ont réussi à passer sont faits prisonniers ou tués…

Le soir les débris du 16e –160 combattants en tout sous les ordres du Lieutenant Olivier – ne peuvent plus que conserver leurs ligne d’où l’élan est parti….. »

 

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