1944 : que s’est-il passé du 22 au 31 Août en France
22 Août :
- 49 détenus de la prison de Troyes (Aube) exécutés par la gestapo, parmi laquelle des Français miliciens de Bretagne comme Michel CHEVILLOTTE1 de la Bezen Perrot (der bretnische) à Creney, proche de Troyes.
- 15 otages fusillés à Charmont (Val d’Oise) au lieu-dit « la forge rouge », otages d’Aincourt, d’Arthies et de Charmont.
23 Août :
- 4 civils exécutés à la baïonnette par les SS à Méré (Yvelines).
- 4 autres torturés et fusillés, à Valloire (Savoie), l’infirmerie où ils étaient, incendiée.
24 Août :
- 17 fusillés (y compris des gendarmes) à Chateauvillain (Haute Marne).
- 68 civils (dont 33 femmes enfants de moins de 10 ans et bébés, 5 de plus de 70 ans) assassinés par les SS et le village incendié à Buchères (Aube), conséquence d’un side car de la division SS Panzergrenadiers, détruit par les FFI. En représailles les FFI capturent 3 officiers Allemands et les fusillent au château de Grogny.
- 6 fusillés par la Wermacht (11 éme Panzer division) en déroute : André THIBAL (38 ans), Pierre SUTRA (39 ans) cachent leur camion rempli de minutions. Ce dernier sera quand même découvert. Et les 2 hommes arrêtés. Puis des ouvriers rentrent du travail à vélo et 4 d’entre eux seront retenus : CHARBONNEL, Jean COSTE (44 ans), René GUERIN (36 ans) et Louis LONG (33 ans) comme supposés être chauffeur du camion de munitions. Ils sont interrogés, torturés et finalement fusillés à 20 h contre le mur d’un garage au carrefour de Fescau à Montferrier sur Lez (Hérault).
25 Août :
- 124 habitants (de 3 mois à 90 ans) sur 500, tués à la baïonnette, le village de Maillé (Indre et Loire) complétement détruit par la 17 éme Panzer Division.
- 11 jeunes résistants de Tournan fusillés au bois de la Hotte. Ils ont été capturés chez JAMBOU (Garde forestier) avec René ALLAIS, Pierre BISSON, Lucien COTEL, André DUPRÉ, Michel HABY, Roger HAVARD, Henri JAMBOIS, Claude KIEFFER, Christian MICHEL et Christophe PLANTE.
- 27 civils et résistants FFI fusillés à Chatou (Yvelines), jetés dans une fosse, morts ou encore vivants.
27 Août :
- 28 fusillés, originaires du village « La Tarantaise » au col du Petit Saint-Bernard par la Wehrmacht battant en retraite.
- 3 maquisards (Roger FONTENAS, Raymond FOULQUES et René MICHENET) sont fusillés à Ligueil (Indre et Loire).
- 10 fusillés (2 résistants et 8 civils) au lieu-dit Repinay, route de Flavier à La Celle-Guenand (Indre et Loire).
- 22 otages sont réunis et 13 d’entre eux sont exécutés à Chalautre-la-Petite (Seine et Marne)2.
28 Août :
- 18 résistants dont 1 femme, fusillés à Boves (Somme), les corps ne seront découverts que le 8 Septembre dans une fosse (anciennes cagnats : abris).
- 5 morts : à Ligueil, comme la veille, le massacre continue : c’est la Famille PRAUD, père maquisard, qui sera anéantie soit mari, femme et leurs 3 enfants (1 fille et 2 garçons).
29 Août :
- 11 civils fusillés à Chanas (Isère).
- 88 personnes fusillées par 3 éme Panzer Division de la Wehrmacht dans la vallée de La Saulx (Meuse). Ils étaient habitants de Beureux sur Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Parmi eux 3 gendarmes : Robert DELAHAYE, Raymond BILOT et Gaston DAGONNET. Mais 2 autres, Albrecht et Hubert ont réussi à fuir dans la forêt proche. 250 maisons seront brulées.
- 7 fermiers de Bengy sur Craon (Cher) sont fusillés et leurs fermes incendiées.
- 6 civils réquisitionnés à Saint-Cyr (Vienne) pour enlever des troncs d’arbres sur la route seront fusillés3 une fois le travail terminé. Ils s’appelaient : Michel DUBOIS, Désiré BERGER, Roger MOINE et ses 3 fils Jean, Roger et Claude.
30 Août :
- 20 habitants et 86 maisons brûlées à Tavaux- et-Pontsericourt (Aisne). Médaille de la Résistance attribuée à ce village en 1947.
31 Aout :
- 14 habitants, 16 à 72 ans, de Plomion (Aisne) fusillés par les SS.
- 5 autres à Bellengreville (Seine Maritime) par la Wehrmacht.
Notes :
1°) milicien de « Bezen Perrot » organisme paramilitaire nationaliste. S’engagera dans la Waffen SS. Condamné à mort par contumace, biens confisqués. Ne sera jamais inquiété ! !
2°) dans ce village, Claude CHAPPE a été l’ancien curé, lui l’inventeur du télégraphe par signaux optiques (sémaphore).
3°) quelques auxiliaires féminines de la Wehrmacht sont faites prisonnières par les parachutistes français du 3 éme SAS (Spécial Air Service) peu de jours après et confiées au maquis. Elles sont fusillées en représailles dans le cimetière de Saint- Cyr.
Sources : divers sites internet. Revues spécialisées.
NDA : Comme dans toute information historique les chiffres, dates ou lieux sont parfois différents suivant la source.
Commentaires récents