Élie ARMENGAUD le discret résistant toulousain
Né le 23 mars 1912
Réside à Toulouse avec Anna son épouse et leurs 6 enfants. Ils ont une entreprise de miroiterie, 6 rue Kléber. En 1940 suite à la demande d’un ami il embauche Jacques GREILSAMMER un comptable, tout juste démobilisé et qui hésite à retourner chez lui à Paris, occupé par l’armée allemande. Mais son épouse Marcelle née Bénédic, sa fille de 9 ans Jocelyne, et sa belle-mère originaire de Metz et quelques parents proches vont y rester en attendant les événements.
Mais l’arrestation et la déportation de Jeanne Bénédic, 61 ans, née Cerf, la belle-mère de Jacques en février 1944 précipitent les choses. Jeanne est dépotée à Auschwitz par le convoi n° 69 le 7 mars1944. Marcelle prévient son mari Jacques, resté à Toulouse, du danger possible.
Élie fait partie d’un réseau de résistance et y œuvre de temps en temps. Il délègue son contremaître à Paris, avec pour mission de ramener femme et enfant de Jacques son comptable, ce qu’il fit après avoir passé la ligne de démarcation.
Pour des raisons de sécurité Élie envoya sa femme Anna et ses 6 enfants à l’extérieur de Toulouse dans une résidence secondaire.
Dans son appartement toulousain, il fit venir le couple de son comptable GREILSAMMER, et ce malgré les risques encourus qu’on lui signalait, mais qu’il connaissait : être fusillé….qu’ils le fassent donc disait-il !. Il ne voulut pas accepter de loyer.
Mais dans les locaux de son entreprise il avait aussi aménagé quelques cachettes, dont profitèrent un certain nombre de jeunes juifs.
Ils purent y rester jusqu’à la libération des 19 et 20 août 1944. Par la suite les 2 familles restèrent en contact étant donné les liens qu’ils avaient tissés.
Élie ARMENGAUD fut reconnu « juste parmi les nations » le 5 mars 1999. Cérémonie en mairie de Toulouse le 30 mai suivant. il décède le 1er novembre 1999.
Source : site internet
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