Léon Flameng

Champion cycliste, médaillés olympique, mort au champ d’honneur

Marie Léon Flameng né le 30 avril 1877 à Paris,  est un coureur cycliste français, mort pour la France, lors la Première Guerre mondiale.

Il est champion olympique en 1896 sur le 100 km en 3 h. 08 min. 19 s. avec 14 tours de piste d’avance sur le deuxième. La performance est d’autant plus remarquable qu’il chuta lourdement pendant la course.

Grâce à ce succès indiscutable, il est porté en triomphe par les spectateurs, et quand le drapeau français est hissé au mât en l’honneur de sa victoire, la foule se découvre en marque de respect.

Jamais jusque-là, la levée du drapeau en l’honneur d’un vainqueur n’avait été salué ainsi par les spectateurs. On ne comptait pas moins de 20 000 au vélodrome, dont la famille royale grecque. Après ce succès, il prend part à trois autres épreuves et remporte deux nouvelles médailles : une en argent et une en bronze.

Il est aussi passionné pour l’aviation naissante et brevet de pilote en poche, il est appelé dès le début de la guerre comme pilote spécialiste des bombardements de nuit à l’escadrille 25.

Il passe rapidement sergent et participe à de nombreux combats aériens.

Abattu une première fois au-dessus de Verdun le 21 juin 1916, blessé à la tête, il survit et repart au combat dès le 2 janvier 1917.

Le 11 mars de la même année., alors qu’il est de retour depuis quelques semaines à peine, son avion chute cette fois à Ève  dans l’Oise,  criblé de onze balles de mitrailleuses.

 Son pilote tombe au champ d’honneur, pour la France, qu’il avait si vaillamment servie.

Héros du cyclisme et patriote, Léon Flameng a laissé une marque indélébile dans l’histoire du sport français.

Brave soldat au grand cœur, il est un de ces hommes frappés à l’antique qui force l’admiration de tous et qui disparus, laissent chez ceux qui les ont connus un souvenir que rien n’efface.

Il est décoré de la Croix de guerre avec deux citations.

Et aux Jeux olympiques :

  • médaille d’or sur 100 km en 1896 ;
  • médaille d’argent sur 10 km en 1896 ;
  • médaille de bronze du sprint (2 km) en 1896 ;
  • 5e du tour de piste (333 m) en 1896.

 

 

Sources : journal la voix du nord et internet.

                                                                                   Serge Clay

Aller au contenu principal