7 mars 1936 : remilitarisation de la Rhénanie.

Malgré le traité de Versailles de 1919 confirmé par le pacte de Locarno du 1er décembre 1925 interdisant à l’Allemagne son réarmement, l’édification de fortifications sur la rive gauche du Rhin et sur une zone de 50 km à l’Est, Hitler décide le 7 mars 1936 de remilitariser la Rhénanie, car la France cherchant une alliance avec l’Union soviétique ne respecte pas le pacte de Locarno.

La Rhénanie était occupée à partir de 1919 par la France, l’Amérique, le Royaume Uni et la Belgique. Les troupes françaises prévues pour 15 ans se retirent le 30juin 1930, avant la date prévue.

Le ministre Français Albert Sarraut ne voulait pas que Strasbourg soit sous la menace de canons allemands et souhaite répondre à Hitler par la force. Il réagit faiblement d’autant que le Royaume Uni refuse de se joindre à la France et puis il y aussi les élections législatives du 26 Avril suivant. Edouard Daladier fera adopter un programme d’armement (crédit militaire augmenté de 47 %). La France et le Royaume Uni étaient surtout préoccupés par la guerre Italo-Ethiopienne.

Le 7 mars, trois bataillons de la Wehrmacht s’installent à Aix la Chapelle, Trèves et Sarrebruck.

La Belgique et le roi Léopold III reviennent, en juillet 1936, à la neutralité se sentant abandonnés par la France (qui était en désaccord avec le Royaume Uni) et aussi par antipathie pour le front populaire français de Léon Blum.

12, 13 mars 1938 : l’Anschluss.

Le 12 l’armée allemande envahit l‘Autriche. Hitler, au nom du pangermanisme proclame l’Anschluss : rattachement de l’Autriche à l’Allemagne.

Le 13 l’Autriche devient une province du Reich : l’Ostmark. Confirmation par plébiscite en Autriche avec un taux de 99 % pour l’annexion.

La France et le Royaume Uni n’émettent que des protestations diplomatiques.

Septembre 1938 : les Sudètes revendiquent.

De langue allemande les Sudètes, population germanophobe située en Bohème et Moldavie, demandent leur rattachement à l’Allemagne depuis le traité de Versailles de 1919.

L’article 80 du traité de Versailles exclut l’unification entre l’Autriche et l’Allemagne.

L’idée de regrouper les allemands au sein d’un même état date de la fin du second empire romain germanique en 1806 (cité dans « Mein Kampf « en 1925).

Le parti allemand des Sudètes, ultra nationaliste, obtient 1,2 million de voix aux élections de Mars 1935. Konrad Henlein, chef de ce parti, demande l’autonomie culturelle et administrative le 13 septembre 1938.

Mais le 14 septembre Henlein, pro nazi, demande le rattachement des Sudètes à l’Allemagne.

 Le 26 septembre la Wehrmacht envahit la Tchécoslovaquie.

29, 30 septembre 1938 : les accords de Munich.

Le 29 septembre Hitler, Edouard Daladier, Neville Chamberlain et le duce Mussolini se réunissent à Munich, le président tchécoslovaque Bernes (fondateur de la Tchécoslovaquie, francophile, études à la Sorbonne) qui a fait preuve d’aveuglement devant la montée du nazisme jusqu’en1938 et Staline n’y sont pas invités. Avec cela l’Europe connaîtra la paix pour 1000 ans annonce Hitler.

Le Führer obtient gain de cause avec l’aval de Daladier, Chamberlain et Mussolini. Le texte final des accords est signé le 30. Hitler obtient ce qu’il désirait : annexion en 10 jours des territoires tchèques, dont la population est à plus de 50 % de langue allemande.

Daladier, au Bourget, et Chamberlain sont acclamés à leur retour pour avoir sauvé la paix ! !

Le 1er octobre 1930 l’Allemagne annexe les Sudètes et met fin à la 1 ére   République Tchécoslovaque datant de 1918.

23 août 1939 : pacte Germano Soviétique.

Signé à Moscou en présence de Staline, par Molotov pour l’URSS et Von Ribbentrop pour l’Allemagne, c’est un pacte de non- agression. Le protocole secret prévoit les droits de l’URSS sur la Finlande, Bessarabie et pays baltes et le partage de la Pologne.

Des échanges ont lieu entre NKVD et Gestapo durant l’hiver 39/40 pour se débarrasser de l’élite polonaise. Les soviétiques usent de critères sociaux, officiers polonais prisonniers massacrés à Katyn, (près de Smolensk) entre le 3 avril et 12 mai 1940, et les allemands de critères raciaux !

Hitler, assuré de ne pas combattre sur 2 fronts, a les mains libres pour la Pologne. Il peut rapatrier des divisions blindées utilisées plus tard pour envahir la France en Mai 1940 (la Blitzkrieg). Dès l’été 1940 il ordonne à son état- major de préparer une offensive contre l’URSS pour le printemps suivant, tandis que Staline évite les provocations avec le III éme Reich.

Ce pacte entraîne pour la France des mesures d’interdiction du parti communiste Français (décrets DALADIER).

Ce pacte prend fin le 22 juin 1941 du fait d’Hitler attaquant l’URSS (opération Barbarossa) et provoque un retournement d’alliance, l’URSS rejoint les alliés.

 

1er Septembre 1939 : invasion de la Pologne.

Au printemps de la même année les relations germano-polonaises sont tendues. Hitler veut rattacher Dantzig à l’Allemagne. La Pologne refuse les exigences allemandes.

Prétextant des troubles à la frontière Hitler envahit la Pologne le 1er septembre 1939. En fait les allemands font croire que des soldats polonais ont attaqués un poste de radio allemand en réalité c’étaient des criminels allemands revêtus d’uniformes polonais.

C’est le début de la Seconde guerre mondiale.

Le 3 septembre France et Royaume Uni déclarent la guerre à l’Allemagne.

Les Soviétiques en accord avec le pacte germano soviétique envahissent la Pologne.

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