Etait ce parce que soixante dix ans auparavant, ils auraient pu être les Amis de ces jeunes Résistants, voire être l’un des leurs que les élèves de ces lycées Jules HAAG, PASTEUR, PERGAUD de Besançon ont eu à cœur d’assister à la projection de ce documentaire, avec une émotion palpable, accompagnés de leurs professeurs d’histoire ?
Etait ce parce qu’ils avaient participé au concours de la Résistance et de la Déportation et qu’ils voulaient comprendre ce qu’était « S’engager pour une France Libre ?
Ils nous le diront lorsque Jean Marie Ligier et moi-même nous les reverrons au sein de leurs établissements car rendez vous a été pris afin de prolonger ces instants partagés.
Poignante également la présence dans la salle d’une Rescapée du camp d’Auschwitz âgée de 94 ans, de la veuve de l’un de ces jeunes maquisards et de nombre de familles, parmi les représentants du monde patriotique et d’Elus.
Grâce à la Municipalité de Besançon, à l’investissement de Madame la première Adjointe et de son équipe, nous avons pu témoigner !
NE PAS TEMOIGNER SERAIT TRAHIR
Pour nous Pupilles de la Nation et Orphelins de Guerre, c’est à nos valeureux combattants que nous rendons hommage, grâce à l’appui de l’Amicale à la Mémoire du Groupe Guy Moquet, c’est aussi notre RESISTANCE face à l’injustice sociale qui nous frappe !
Eric Alauzet à la projection du documentaire « Ami entends-tu ? »
Parrain de l’événement organisé par la Fédération Autonome des Pupilles de la Nation et Orphelin de Guerre du Doubs (FNAPOG) et l’Amicale à la Mémoire du groupe Guy Mocquet, Eric Alauzet s’est rendu lundi 22 mai à la projection du documentaire « Ami entends-tu ? ».
Ce documentaire retraçant l’histoire du groupe Guy Mocquet, premier groupe de résistants officiellement connu en Franche-Comté, a été diffusé à des collégiens et lycéens de Besançon. L’occasion pour Eric Alauzet de s’adresser à cette jeune génération, d’échanger, de se remémorer et surtout, ne pas oublier.
Pour Eric Alauzet « ce film est remarquable et captivant : entre documents authentiques et théâtre pour retracer et mettre en scène l’engagement admirable de ces jeunes Français qui, au sacrifice de leur vie, se sont levés dans un élan fraternel.
Ils sont de véritables héros que nous avons le devoir d’honorer car nous leur devons la survivance de la République.
Ce devoir de mémoire permet de ne pas oublier le passé et mieux se prémunir pour l’avenir. Ce travail de mémoire permet notamment de comprendre comment toutes les formes d’exclusion, de repli sur soi (qu’il soit individuel, communautarisme ou nationaliste) conduit à la stigmatisation d’un ennemi supposé. Cela se passe ainsi.
Témoignage de Jean François LONGEOT, Sénateur
Qui nous a fait l’honneur d’assister à l’une de ces séances.
Ami entends-tu ?
J’ai été très heureux d’assister à la diffusion du film « Ami entends-tu… » en présence de nombreux lycéens qui se sont montrés très attentifs au message de travail de mémoire, de reconnaissance des souffrances, des humiliations par celles et ceux qui ont vécu la guerre.
Parce que la mémoire des évènements personnels et communautaires joue un rôle fondamental dans la construction d’un sentiment d’identité et de continuité de l’existence, il importe plus que jamais de l’entretenir et la transmettre à nos prochaines générations.
La France a besoin d’une mémoire pour cimenter la cohésion qui lui est vitale. Aujourd’hui comme hier, la France doit se souvenir de ce qui la constitue, pour mieux combattre l’intolérance et les extrémismes.
Ce film est une leçon d’humanité, une formidable leçon de vie, de liberté, plus opportune que jamais à l’heure de cet euroscepticisme ambiant.
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