« La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord »
Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Dihia (c’était elle) possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…
Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.
L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche…
C’est à travers des faits réels, des visions pleines de couleur, de vérité et de vie, que José CASTANO –en s’appuyant sur les travaux d’éminents historiens tels que Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais- retrace l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.
Aujourd’hui, l’épopée de la Kahéna est encore fréquemment le sujet des poèmes que psalmodient les rhapsodes indigènes dans les villages berbères. Une gloire, un vague nimbe, une auréole à peine esquissée flottent au-dessus de sa tête et les Aurésiens gardent au cœur son souvenir parce qu’elle est leur passé, parce qu’elle est et demeurera pour des siècles encore leur kahéna et qu’elle cesserait d’exister s’ils cessaient d’y penser et de l’aimer.
À LA RENCONTRE DE LA KAHENA
(Recension parue dans le journal « PRESENT » sous la plume d’Alain SANDERS)
Cette « Princesse berbère » (titre du roman historique de José CASTANO), haute et noble figure passée dans l’Histoire sous le surnom de « Jeanne d’Arc des Berbères », c’est la Kahéna. Son titre de gloire sera d’avoir opposé une résistance farouche, en réussissant à fédérer les turbulentes tribus kabyles, aux envahisseurs arabo-musulmans.
Quinze ans après la mort de Mahomet, les cavaliers arabes décident de s’emparer de l’Afrique du Nord. Nous sommes au VIIème siècle. Et l’invasion arabe ne sera pas, contrairement à ce que l’on croit au regard de l’arrogance mensongère des livres d’histoire en circulation dans les écoles du Maghreb, une promenade de santé.
L’Afrique du Nord, imprégnée d’ancienne civilisation romaine et de christianisme, ne voit pas arriver d’un bon œil ces enturbannés qui, cimeterre au poing, prétendent leur imposer la religion d’Allah.
Longtemps les Imazighen –« les hommes libres » : c’est le nom que se donnent les berbères- vont résister aux envahisseurs. Au point qu’il faudra près d’un siècle à ces derniers pour imposer le joug arabo-musulman aux populations indigènes.
Batailleurs (mais aussi divisés) comme des Gaulois, les berbères remporteront d’importantes victoires sur les envahisseurs. Et puis les rivalités ancestrales des tribus, les luttes intestines des clans, auront raison de cette résistance magnifiée un temps par la Kahéna. Une femme pour fédérer des hommes et les emmener au combat ? Oui ! C’était ça le Maghreb avant la nuit arabo-musulmane.
C’est à travers des visions pleines de couleur, de vérité et de vie que José CASTANO retrace – avec l’émotion et la passion qu’on lui connaît – tant dans son ouvrage, « La Princesse berbère », que lors de ses conférences, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la résistance berbère en Afrique du Nord.
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