Les unités de l’Armée d’Afrique
L’ARMEE d’ AFRIQUE est un corps expéditionnaire métropolitain, qui débarqua et pris Alger au début de la colonisation en 1830.
Ses composantes sont les ZOUAVES, les TIRAILLEURS, les CHASSEURS, les LÉGIONNAIRES et les SPAHIS, des unités très rapidement et majoritairement formées en Algérie pour participer à sa conquête et à la pacification du pays. Toutes ces unités se développent avec un encadrement d’officiers venus de métropole.
Les ZOUAVES ont été formés d’un grand nombre d’arabes, indigènes de la plaine, auxquels ont été mêlés des Français.
Les TIRAILLEURS sont initialement des corps irréguliers turcs et arabes constitués en 1841 avec des indigènes.
La LÉGION ÉTRANGÈRE a été composée de régiments Suisses de la restauration, cédée à l’Espagne…..
Les SPAHIS ont été formés avec l’intégration de certains soldats de la régence d’ALGER, d’indigènes, d’étrangers, et de Français engagés.
La nouvelle Armée d’AFRIQUE est ainsi formée en Algérie. Ces nouvelles unités militaires « françaises » aux costumes reconnaissables entre tous, se différencient des autres uniformes de l’armée Française.
Ce corps est une unité d’infanterie majoritairement à cheval qui forme un corps à part de l’armée Française.
Initialement destiné à opérer en Algérie, il sera de tous les conflits ou Napoléon III a décidé d’intervenir : la guerre de Crimée, les expéditions en Italie et au Mexique puis sur tous les théâtres extérieurs. Dissous un temps, après la défaite de SEDAN en 1870, le corps est reconstitué pour maintenir l’ordre dans les colonies d’Afrique du nord et pour participer à l’assujettissement du Tonkin 1887.
En France métropolitaine les tirailleurs algériens, sénégalais, annamites, les zouaves, légionnaires et spahis, issus des troupes coloniales et de l’armée d’Afrique, ont participé aux combats de la première guerre mondiale de 1914/1918
Ce sont 700 000 de ces soldats qui ont œuvré dans les tranchées et contribué entre-autre, à la reprise du fort de Douaumont.
Les troupes coloniales ont aussi tenu une place importante dans le deuxième conflit mondial où elles ont vaillamment combattu dans un premier temps en 1940, en Afrique du nord, en Italie, et en Corse. Puis, leur apport capital et leur rôle essentiel a été déterminant, lors du débarquement de Provence, en août 1945 .
Ces combattants se sont battus dans tous les secteurs du front et subirent des pertes sévères.
lls constituent l’infanterie légère de l’armée d’Afrique, présente de 1830 à 1962
Une statue représentant un ZOUAVE se trouve sculptée sur un des piliers du pont de l’ALMA à Paris ainsi que trois autres sculptures,( moins connues,) représentant les troupes à la guerre de Crimée où des zouaves s’étaient illustrés.
Anne CHALONS
Officier de la Légion d’Honneur
Présidente Nationale FNAPOG
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