Bien sûr nous avons assisté à une courte cérémonie, à l’initiative de notre Maire et du Président des Anciens Combattants de notre commune de Chalezeule dans le Doubs.
Bien sûr nous avons déposé une coupe fleurie et nous sommes recueillis !
Nous avons lors de cet hommage sobre, respectant les consignes de sécurité sanitaire, retenu les termes du message de Madame la Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants.
Ce message était lu par tous les Maires de France, au pied des monuments aux morts, à la même heure, et nous tous sans aucun doute avions en pensée nos Parents, mais associés à ceux-ci, tous ceux qui luttent et perdent la vie pour la paix, la sécurité de notre pays, laissant derrière eux ces orphelins qui deviendront pupilles de la Nation !
Ce message vous pouvez, chers Amis, chers Adhérents en prendre connaissance ci-dessous.
Ce message reflétait l’énergie et l’humanité de notre Ministre, qualités saluées par le Président de la République lors de la réponse faite suite à l’interpellation d’un Sénateur du Doubs
Alors pourquoi s’obstiner à refuser de nous entendre, pourquoi opposer aux argumentaires des nombreux Parlementaires qui soutiennent notre cause depuis 2005, des décrets qui ne nous concernent pas. Nous n’avons que faire de ces actes administratifs anciens de près de 17 ans !
« Soixante- seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu le fléau nazi »
puis saluant le courage des armées françaises et alliées, des Forces Françaises libres, de chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement de la France et la négation de ses valeurs, notre Ministre déclare « Notre gratitude demeure indéfectible »
Nos Parents sont allés jusqu’au sacrifice suprême quelles que soient les circonstances de leur mort dans les conflits mondiaux de ce 20ème siècle.
Cette reconnaissance, cette gratitude demande REPARATION !
Entendez-nous, Ecoutez-nous ! Cessez de tenter de nous apaiser avec des décrets, des statistiques d’aides allouées par les ONACVG obsolètes !
Que cette gratitude se traduise en actes, c’est notre inlassable et ultime message
Christiane Dormois
Présidente de Fnapog Doubs
Message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants :
« 8 mai 1945. Par deux fois, l’Allemagne a signé sa capitulation sans condition. Pour l’Europe, la délivrance est là, la guerre est finie. Enfin. Après tant de souffrances et de désolations, après tant d’espérances et de luttes acharnées. Même les épreuves les plus douloureuses ont une fin. Même les tempêtes les plus dévastatrices s’achèvent.
Une joie bouleversée emplit les cœurs, les drapeaux ornent les fenêtres, les embrassades se noient dans la liesse populaire. Derrière les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’oublie les villes ruinées, les vies dévastées, personne n’oublie que l’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Notre monde en fut à jamais changé. La Seconde Guerre mondiale est une rupture pour notre civilisation qui se sait, encore davantage, fragile et mortelle.
Soixante-seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.
Pour notre pays, rien ne fut simple, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Malgré les ardents soldats de Moncornet, d’Abbeville, des Alpes, de Saumur et tous « ceux de 40 », l’ombre de l’occupation, de la division puis de la collaboration a jeté son voile obscur sur la France.
Il y a 80 ans, en 1941, les flambeaux de la Résistance brillaient déjà. Le flot du refus et de l’espérance montait tandis que la répression forgeait son funeste souvenir à Chateaubriant, au camp de Souge ou au Mont-Valérien. La France libre recevait les ralliements des territoires ultramarins et poursuivait son inlassable épopée. Dans les sables de Koufra, elle nouait un pacte avec la victoire et par la voix du colonel Leclerc regardait déjà vers Strasbourg. A l’instar d’Hubert Germain, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l’asservissement, qui refusa de servir les desseins de l’occupant. Tous, ils ont permis à la France de s’asseoir à la table des vainqueurs.
Cela fut rendu possible par le combat acharné des armées françaises et des armées alliées, par les Forces Françaises Libres qui jamais ne cessèrent la lutte, par le dévouement des résistants de l’intérieur, par chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement de la France et la négation de ses valeurs. Notre gratitude demeure indéfectible ».
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