Ces femmes de l’ombre , dont on a peu parlé lors des manifestations Mémorielles de la fin de la Grande Guerre, Agnès Cote historienne dans le Doubs, leur consacre conférences et éloges!
Cette guerre qui a duré 1561 jours, fait des millions de blessés et de morts, a fait d’elles des figures emblématiques, avant de les laisser veuves et chefs de famille pour 600 000 d’entre elles!
La France leur doit d’avoir participé à la survie de l’économie du Pays,
En premier lieu, dans les campagnes, ce fut le travail dans les champs, puis l’exode vers les usines, lorsque l’industrie de l’armement s’est par force développée! Elles y étaient 12 à 14 heures par jour, à la fabrication des obus, maniant produits chimiques et gaz asphyxiants, sans protection!
Nous les suivons dans les écoles, sur le front , dans les Hopitaux de guerre, espionnes célèbres et résistantes! Femmes de science et de recherche!
Laboureuses, Munitionettes et midinettes , marraines de guerre, mais avant tout gardiennes du foyer, élevant les enfants , soucieuses de préserver le moral de leurs chers poilus, ou le pleurant silencieusement !
Elle furent les premières à faire grève en 1917 dans les usines et les services!
Puis les hommes de retour, peu à peu elles furent invitées à rentrer dans leurs foyers, rependre le rôle qui leur était dévolue dans la société d’alors:
« Avoir et élever des enfants » pour compenser ces morts et disparus par milliers, accueillir et soigner des Hommes meurtris, blessés dans leur chair!
Agnès Cote le raconte au travers des échanges de cartes postales, ces cartes qui constituaient un lien indéfectible avec les combattants!
J’ai eu le plaisir de l’entendre et si nombre de sites internet illustrent cette partie de notre histoire, avec elle on la vit!
Christiane Dormois
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