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Joseph Athanase Doumer, dit Paul Doumer, né le 22 mars 1857 à Aurillac (Cantal), est élu président de la 3ème République française le 13 juin 1931.

Au soir du 13 mai, alors que le président du congrès de Versailles venait de proclamer le résultat du 2ème tour du scrutin qui le faisait le 14ème Président de la République, Joseph Caillaux « instigateur de — ? voir (1) in fine » adjura le nouvel élu de « ne point perdre de vue la paix » parmi toutes les tâches qu’il aurait à assumer. Doumer lui répliqua qu’il était parfaitement conscient de ce devoir : « Nul n’a payé à la guerre un plus lourd tribut que le mien » : « En effet sur 5 fils, 4 étaient morts au combat au cours de la 1ère guerre mondiale ».

Dns l’après-midi du 6 mai 1932, il se rend à l’hôtel Salomon de Rothschild, à Paris, pour inaugurer le salon annuel des écrivains anciens combattants.

Alors qu’il s’entretient avec l’écrivain Claude Farrère en compagnie du ministre François Piétri, il reçoit deux balles d’un pistolet Browning S 15cm : l’une à la base du crâne l’ autre au niveau de l’aisselle droite .

Il est transporté à l’hôpital Beaujon, situé à proximité du lieu de l’attentat, le lendemain, il tombe dans le coma et meurt à l’aube, à l’âge de 75 ans.

Le tireur, Paul Gorgulov, un émigré russe, est déstabilisé par Farrère, lui-même touché au bras et finalement maîtrisé par les inspecteurs de la sûreté,  manque de se faire lyncher par l’assistance.   

            Jugé après une instruction de seulement un mois, il est condamné à mort par la cour d’assises de la Seine, →→

            Il est guillotiné en public le 14 septembre 1932

Paragraphe en retour avant son élection à la Présidence de la République ↓ ↓

Le 13 août 1878, à la mairie du 2e arrondissement de Paris, il épouse Blanche Richel, de leur mariage naissent huit enfants dont ils sont les heureux parents.

Lors de la Grande Guerre il dirige le cabinet civil du gouvernement militaire de Paris, puis est nommé ministre d’État et membre du comité de guerre.

Ci-dessous, ↓ ↓ avec 5 de ses fils dont 4 mourront pour la France ↓ ↓

Sous-lieutenant de cavalerie puis aviateur, Marcel Doumer a été tué le 23 juin 1918. Le second, René, commandant d’escadrille est également mort au combat au-dessus de l’Allemagne, le 26 avril 1917. Le troisième, André, lieutenant d’artillerie, grièvement blessé à la bataille de Grand-Couronne, mourut en septembre 1914, à l’hôpital de Nancy. Enfin, Armand, aide-major dans un régiment d’infanterie, fut à ce point intoxiqué par les gaz qu’il en mourut en 1923. 

Les autres enfants ↓ ↓

Fernand Paul (1879-1972), officier et industriel, marié à Madeleine Despret ;

Hélène Blanche (1880-1968), mariée à Pierre Émery ;

Lucile Jane (1893-1917), mariée à Georges Creté et morte de chagrin après la disparition de ses frères lors de la Première Guerre mondiale ;

Germaine Louise (1897-1985), résistante ayant abattu un sous-officier allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, mariée à Georges Louis Lemaire.

            Quelques photos pour terminer ↓ ↓

 

  • Joseph Caillaux, du 25octobre 1906 au 20 juillet 1909, il est ministre des Finances dans lequel il s’illustre, en 1907, par un projet consistant à remplacer les quatre impôts (les quatre vieilles) créés pendant la période révolutionnaire par un impôt progressif sur le revenu qui n’est pas voté et c’est par la loi de finances du 15 juillet 1914 qui sera 1916 la première année d’imposition, par décret du 15 janvier.

« Notons qu’il avait été deux autres fois à ce ministère qu’il a quitté le 17 mars 1914, à la suite d’un drame familiale ».

Il n’a pas disparu (l’impôt) et nous a été légué pour la postérité ?

 

Sources : mes documents et internet.

Serge Clay

 

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