Républicain Lorrain du Vendredi 1er décembre 2023
GRAND EST Région Lorraine
Fatima Laouar est déléguée Grand Est de l’association justice information réparation (Ajir pour les harkis) Photo Fatima Laour
A la suite de l’emploi du 49-3, l’amendement qui proposait d’harmoniser par le haut les allocations de reconnaissance de veuves de harkis est passé à la trappe. Pour l’association Ajir pour les harkis, le combat doit maintenant se poursuivre au Sénat.
Le 25 octobre 2023, la Commission des finances de l’Assemblée nationale avait adopté un amendement présenté par les députés Christine Pres-Beaune (PS) et Bertrand Pancher (LIOT) proposant de corriger une injustice flagrante envers les veuves d’anciens harkis ; lesquelles selon la date de décès de leur conjoint, disposait d’une allocation de reconnaissance pour les veuves allant de 700€ à…0 € du fait de la juxtaposition de plusieurs textes. Un espoir de faire cesser une iniquité d’autant plus dommageable que la plupart de ces veuves n’ont pas de retraite personnelle.
Devant le Sénat
Las, lors de l’examen du projet de loi de finances 2024 le 7 novembre dernier, le recours à l’article 49-3 de la Constitution par la Première ministre, Elisabeth Borne, a permis de faire passer l’amendement voté à la trappe. L’association Ajir pour les harkis ne se résigne pas à voir perdurer cette iniquité et se tourne aujourd’hui vers les sénateurs. Fatima Laouar, présidente de l’association pour la Moselle et déléguée Grand Est, a donc repris la mobilisation « espérant pouvoir redresser la barre dans le cadre du débat sur le budget rectificatif du projet de loi de finances 2024 au mois de décembre prochain ». Un débat sur lequel l’association espère pouvoir peser grâce notamment à une pétition en ligne qui a déjà recueilli près de 1600 signatures. H.B.
Et nous les Pupilles de la Nation, Orphelins de Guerre, depuis plus de 20 ans nous nous battons pour obtenir l’EGALITE pour tout ceux dont le père ou la mère, (parfois les deux), a donné son sang pour que cette égalité soit effective, mais hélas la réponse est toujours la même : NON !!!
Nous ne sommes même plus les « Oubliés de l’Histoire », mais les BANNIS de l’Histoire !
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