Albert ORIOL-MALOIRE1

Né le 9 février 1919, il envisage la carrière d’instituteur.

S’engage en 1938 au 38 éme Régiment d’Infanterie puis part pour le front en Septembre 1939 avec le 86 éme RI nouvellement formé. Aspirant de réserve d’un groupe franc en lorraine il est blessé à a tête le 10 Mai 1940 dans la forêt de Wardnt (à cheval entre Moselle et Sarre).

Une réorganisation des corps francs va s’activer.

Démobilisé il entre dans un groupe de résistants à Saint Etienne puis à Roanne. Va se former un groupe « jeunes armée secrète ».

En Novembre 1941 il rencontre le  Capitaine MAREY et avec son accord, implante un réseau à Roanne.

S’associe ensuite avec Albert MAIRE et Jacques MOTTET, ils formeront un redoutable trio d’activistes et constitueront de nombreux dépôts d’armes.

Il échappe de peu à a gestapo grâce à sa future épouse, son groupe est dissous.

Avril 1944, Albert aperçoit une traction de la gestapo et y distingue Albert MAIRE blessé, ensanglanté. Il réagit et s’enfuit dans une ambulance de la Croix Rouge grâce au Docteur VEY et d’une infirmière Marie-Thérèse ARNAUD2.  Cette dernière intégrera la résistance en tant qu’infirmière et deviendra même par la suite……l’épouse d’Albert ORIOL en Octobre 1944.

Albert MAIRE sera interrogé, battu et déporté. Quant à Jacques MOTTET il en réchappera mais pas son père qui sera déporté.

Il rentre dans la clandestinité  sous le pseudo « MALOIRE ».

La direction du maquis de l’AS de la Haute Loire lui est confiée par le commandant MAREY  à BOUSSOUET dans le massif du Megal.

initiation au maniement de la « STEN »

Il forme avec Maurice PATIN le « groupe mobile d’opération GMO AS du 18 juin ». Ce groupe devenu opérationnel repart à Saint Etienne. Il participe à quelques  opérations, tout en recrutant d’autres volontaires, notamment le 5 juillet au Lhormet près de Gland (Loire) où il inflige quelques  sérieux dégâts aux allemands.

Se battra à PICHILLON le 27 Juillet  par l’attaque d’un convoi allemand avec l’aide du Maquis de Bir-Hakheim, PONT-ROMPU, GIVORS (Rhône) ESTIVARELLES les 20,21 et 22 Août puis tout le long du parcours lors de leur retour vers Lyon. Albert ORIO et son groupe  du « 8 juin » participeront au défilé lors de la libération de Lyon le 3 Septembre 1944.

Ce maquis finira la guerre en Allemagne..

Après la guerre Albert ORIOL, devenu  lieutenant  poursuit sa carrière militaire en Indochine, et Algérie.

Il la finira en tant que Colonel, Vice président de  l’ANACR3. Ira avec son épouse au Tchad dans le cadre de la coopération.

Rédige de nombreux ouvrages dont le Forez dans la guerre 39/44, Les femmes en guerre « les Oubliées de l’histoire 39/45».

                                       

Officier de la Légion d’Honneur, Ordre national du mérite, des arts et des lettres, Médaille de la Résistance, Croix de guerre

Il décède le 10 Août 2003.

Nb : il existe 7 GMO.

Notes :

1°) ajouté après guerre.

2°) assistante sociale déguisée en infirmière. Son frère Michel épousera Mariette la sœur d’Albert.

3°) Association Nationale Anciens Combattants et amis de la Résistance (1945).

Sources : revue spécialisée « Histoire » et sites internet.

 

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