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Cette paix acquise de haute lutte par nos Pères, au sacrifice de leur vie, lors de tous les conflits mondiaux  vacille!
Ces Militaires aguerris combattent pour maintenir cette paix Fasse que la Nation reconnaissante se souvienne , et que Familles et Orphelins ne deviennent pas ce que nous sommes « des oubliés de l’histoire »!
Christiane Dormois
Vice-Présidente Nationale FNAPOG
 

Expliquez-nous… L’opération Barkhane

« Alors qu’Emmanuel Macron se rend au Niger aux côtés des troupes françaises déployées dans le cadre de l’opération Barkhane, franceinfo s’arrête sur le but et le fonctionnement de cette opération militaire, la plus importante opération extérieure de l’armée française. »

 Cet extrait d’une émission de Radio France, publiée le 22 décembre 2017 (Emilie Gautreau), nous dit ce qu’est l’opération Barkane qui à ce jour a coûté la vie à 39 de nos soldats!

L’opération Barkhane est une opération militaire de lutte contre les groupes djihadistes au Sahel, menée par la France depuis plus de trois ans.

Elle a succédé, le 1er août 2014, à l’opération Serval.

Elle mobilise 4.000 hommes, huit avions de chasse, 300 blindés, 300 véhicules logistiques, 17 hélicoptères, des avions de transport et cinq drones. C’est le plus important déploiement français en opération extérieure. L’opération s’inscrit dans une logique de partenariat avec cinq pays de la région: Le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad

Des opérations souvent complexes, conjointes et transfrontalières

L’objectif final de la France au Sahel est de faire en sorte que les Etats partenaires puissent, à terme, assurer leur propre sécurité, prendre le relais via ce qu’on appelle le G5 Sahel, qui dispose désormais d’une force propre, censée devenir opérationnelle l’an prochain.

Les soldats français mènent à la fois des opérations planifiées -avec les armées partenaires: armées locales mais aussi les 13.000 hommes de la mission de l’ONU, la MINUSMA- et des opérations ponctuelles en fonction d’indications des services de renseignements. Le but est de traquer, d’identifier des djihadistes pour les cibler, les éliminer; détruire aussi leurs moyens logistiques: démanteler les caches d’armements, de munitions et d’explosifs.

La difficulté est que ces groupes de combattants sont mobiles, difficiles à repérer, se fondent dans la population. La menace terroriste reste très importante et la mission complexe, d’autant qu’elle couvre les cinq pays du G5 Sahel. La zone est immense, aussi vaste que l’Europe. La distance entre Niamey, au Niger et N’Djamena, au Tchad est de 1700 kms, ce qui équivaut à la distance entre Brest et Prague.

La base de commandement interarmées est à N’Djamena, sous le commandement, depuis juillet dernier, du général de division Bruno Guibert. D’autres bases logistiques et tactiques se trouvent à Gao au Mali et Niamey au Niger.

Les opérations peuvent être transfrontalières, dans des zones désertiques et des conditions climatiques très rudes, pour les hommes comme pour le matériel.

 
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