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« Mort pour la France »

cette attribution peut être remise en cause?

 Nous nous devrons d’être inquiets pour les enfants orphelins reconnus pupilles de la Nation de nos militaires !
Ils ne verront peut-être pas la mémoire de leurs parents être honorée sur nos monuments.
Que seront-ils en droit de penser, si l’attribution de la mention «  Mort pour la France » qui  a été créée par la loi du 2 juillet 1915, est modifiée ? Elle n’ouvre pas droit à un pécule, une pension, ou un capital.
Elle rend uniquement obligatoire l’inscription du défunt sur le monument aux morts.
Elle est attribuée, aux militaires tués à l’ennemi, ou morts de blessures de guerres, d’accidents en service en temps de guerre, ou maladie contractée en temps de guerre, ou encore exécutés par l’ennemi, ou en cas de décès en captivité.
Nos militaires mobilisés dans le cadre des opérations intérieures sur le sol Français, ne sont pas concernés par ce décret et, en cas de décès ils ont la mention « Mort pour le service de la Nation ».…..
C’est le cas de tous ceux qui sont tombés sous  les balles des terroristes (l’institutrice assassinée à Albi, Xavier JUGELE, ou le Colonel BELTRAME.)
Ces morts, ces  héros, n’étant pas inscrits sur les monuments aux Morts, aucun d’eux n’est appelé lors des cérémonies du 11 novembre.
Cette situation interpelle notre association de Pupilles de la Nation et Orphelins de Guerre.
Le combat contre des terroristes à l’étranger, en quoi est-il différent de la lutte et des combats menés sur le territoire National?
Pourquoi le fait de mourir en tant que soldat déployé à l’étranger ne semble pas une condition suffisamment digne pour obtenir la mention «  Mort pour la France » lorsque  l’opération n’est pas une OPEX  (cas du caporal chef RABRET opération BAUMIER) alors qu’inversement des morts à POTSDAM non OPEX ont été reconnus «  MORTS pour la FRANCE »
Il n’est pas juste d’opérer une distinction entre ces Morts, et d’accepter que la récompense du sacrifice ultime d’un militaire ou d’un  civil  soit abandonnée à la générosité de nos politiques.
En comparant  les pertes connues en 2011 (987) seules 698 sont des morts pour la France.
289 n’ont pas eu la mention. 
Pourquoi ces inégalités, ces différences de traitement et de reconnaissance …
Ou se trouve l’EGALITE face à cette nouvelle   INJUSTICE ? qui touche au cœur les enfants orphelins.
Toutes ces situations ne sont-elles pas des opérations pour « faits de guerre » ?
 
Inquiétudes et Chiffres tirés                                                   
d’informations dans la presse de                                                                       
nos amis Anciens Combattants  
                                                     Anne CHALONS 
                                                Officier de la Légion d’Honneur
                                              Présidente Nationale  de la FNAPOG                  

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