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L’ensemble des Pupilles de la Nation et Orphelins de Guerre sera ainsi recensé.

En novembre dernier, dans une ques­tion écrite au ministre de l’Éducation nationale, le député Emmanuel Fernand des (Nupes/LFI), s’étonnait que le sujet « lourd » de l’incorporation de force, concernant près de 130.000 hommes et 15 000 femmes, ne soit évoqué dans « aucun programme d’histoire-géographie de l’enseignement secondaire ». Précédemment, lors d’une audition par la commission de la Défense nationale et des forces armées de Patricia Mirallès, secrétaire d’État chargée’ des Anciens combattants et de la Mémoire, le parlementaire strasbourgeois avait abordé le sujet de l’indemnisation des orphelin d’incorporés de force (près de 31 000 Alsaciens et Mosellans sont morts ou portés disparus).

Il dénonçait le manque d’équité à la suite de l’instauration des décrets de juillet 2000 (gouvernement Jospin) et de juillet 2004 (gouvernement Raffarin) indemnisant certains orphelins (fils et filles de victimes de persécution antisémite d’actes d barbarie, de morts en déportation, de fusillés ou massacrés pour des actes de résistance ou des faits politiques) mais pas les enfants d’incorporés de force.

Un rapport tout d’abord

Raison pour laquelle avec d’autres parlementaires le député a déposé un amendement lors de l’examen du projet de loi de finances 2023 « demandant la création d’un rapport visant à recenser les orphelins d’incorporés de force d’Alsace-Moselle pour un travail de reconnaissance et en vue d’une indemnisation ». Au final, celui-ci a· été intégré dans un autre amendement présenté au Sénat le 25 novembre. Dans un rapport portant sur l’ensemble des pupilles de la Nation, qui doit être rédigé par le contrôle général des armées, le sujet spécifique des orphe­lins d’incorporés de force sera donc examiné. L’objectif étant, selon le parlementaire LFI, de dénombrer le nombre d’Alsaciens et Mosellans concernés, puis d’estimer le coût d’un soutien financier.

N.R.

DNA  L’ALSACE 

 

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