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1920…

Fleurissent sur la place de la Mairie, au carrefour des rues passantes, au centre du cimetière, 38 000 monuments aux morts :

« la commune…à ses enfants morts pour la France ».

Certains célèbrent la victoire avec une couronne, un coq gaulois, ou une baïonnette brandie depuis la statue d’un poilu. Une femme éplorée avec ses enfants… voilà à quoi ressemble alors le monument aux morts. Une colonne ou une stèle.

L’important étant pour moi de rappeler aux futures générations le sacrifice de ces hommes morts pour la patrie.

Quel rôle jouent ces monuments aujourd’hui ?

Longtemps, des hommes bardés de décorations et portant des drapeaux, venaient le 11 novembre, jour de l’armistice de 1918, honorer le sacrifice pour la Nation et pour la République.

Cette cérémonie demeure mais elle est de plus en plus désertée.

Oui, la France doit se souvenir.

Mon grand-père était de ceux-là.

Bien sûr, des Frances, il y en a mille.

Pour l’étranger, la France, reste, caricaturale, le pays de la tour Eiffel, de la baguette de pain craquante, du clocher des campagnes.

La France a construit son identité pas à pas.

Et son histoire fut celle d’une lutte acharnée vers l’unité :

Lutte du pouvoir royal contre les féodaux.

Lutte de la République contre la monarchie.

Lutte de Paris contre les provinces.

La France de demain ?

Ce n’est pas celle du sang.

C’est celle que l’on a choisie.

Mais le monde a changé.

Les défenseurs des « valeurs républicaines »

Ont du mal à se faire entendre.

Parce qu’il faut prendre en compte « la diversité ».

 

 

 

Ma France, quant à moi, celle de Stéphanie, c’est « la langue française ».

Amitiés. STEPHANIE

 

 

                                            

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